jeudi 3 septembre 2009

les balalaîkas








page 6.
Pour les clients du cabaret,j'ai feuilleté un livre sur le peintre Georges GROSZ (1893-1959)
Dorette isn't abble to perform her song anymore,she has lost her voice...
the cabaret costumers are inspired by the drawings of the german painter Georges GROSZ.
hope you enjoy...

7 commentaires:

Vasco a dit…

On dirait bien que tout ça prend une très jolie tournure !
Tes dernières planches sont superbes et je suis bien pressé de lire l'album (je saurai patienter, continue de fignoler surtout !)
Ta mise en couleur fonctionne à fond, et je pense qu'on ne perdra rien avec ton passage au numérique.
Sinon, j'adore Grosz et je trouve qu'il colle parfaitement dans ton univers. C'était effectivement tentant de lui rendre hommage dans ce contexte, et d'autant plus que la schématisation dans son dessin est un truc qui a nourri pas mal d'auteurs de BD.

(ps perso : je t'ai envoyé un mail suite à ton commentaire sur "MLM", mais ton adresse de blog ne fonctionne pas. Si tu veux tu peux me contacter vie l'adresse contact mentionnée sur "la plage de Port Folio")

vasco

Jeremiah Alcorn a dit…

Absolutely AMAZING!!

le chef de gare a dit…

Ah la la,
c'est splendide...
Je ferai toujours partie de ceux qui regretteront le passage au numérique, mais tunne voulais pas finir aveugle et arthritique, c'est ton choix.
Sinon, l'avant dernière case est magnifique. Combien de petits joueurs auraient traité le décor du spectacle dans un camaïeu péteux pour ne pas risquer de manger les personnages avec des teintes trop saturées. Mais toi, non, tu ne mange pas de ce pain là !Par la barbe de Dario, j'aime toujours autant tes premiers plan rouges, continue !
Par contre, je ne suis pas certain que la citation de Grosz soit tellement apropriée, sinon comme clin d'oeil en passant. Enfin, c'est pour dire un truc, cette page, elle est juste parfaite, évidemment.

Vasco a dit…

Pierre, au sujet de la "citation de Grosz pas totalement appropriée" : pour l'univers d'Étienne , je veux bien en discuter, mais dans le cadre du récit on dirait bien quelle est justifiée tout de même.
Elle vient en appui à l'utilisation de Peter Lorre et de l'ambiance un peu "expressionniste" du récit. J'ai bien l'impression qu'on est pas loin des ambiances du cinéma d'avant guerre allemand même si le traitement est plus doux.

vasco

le chef de gare a dit…

Salut les gars,
Non mais je ne veux quand même pas lancer un polémique ! C'est juste pour discuter...
Donc Etienne résume très bien finalement le fond de ma pensée: il ne reste rien de l'univers "sordide" de Grosz, en résumé il n'en reste que vaguement la surface, les contours. Attention, ce n'est pas du tout un reproche ! On fait tous comme on peut pour fabriquer des images, il ne s'agit pas ici de juger un commentaire plastique qu'Etienne chercherait à faire sur l'oeuvre de Grosz.
Disons que si c'était par exemple Vanoli, De Crécy ou Blanquet qui faisaientt la citation je trouverai que c'est plastiquement "signifiant", mais je continue à trouver que les univers plastiques de Etienne et de Grosz n'ont rien en commun.

Et le fait que Grosz ai vécu a une époque vaguement contemporaine de celle supposée de Brussli, je ne vois pas en quoi ça justifie d'avantage la citation. Il y a un paquet de peintres qui partagent ce point commun... Quand au cinéma allemand d'avant guerre...Euh, oui, mais laquelle ? Parce que dans les deux cas, ce n'est pas tellement un cinéma en couleurs...

Je ne vois pas non plus tellement ce que le travail d'Etienne aurait d'expressioniste.
J'espère ne pas donner l'impression de prendre tout ça à coeur et de chercher la bagarre hein ! Comme je le disais plus haut, chacun ses trucs pour arriver à sortir des images. Même si je suis sûr qu'Etienne aurait réussi sans problème à trouver des "trognes" par sa seule imagination.
C'était juste pour le plaisir de discuter avec vous...
Amitiés !
Pierre.

Vasco a dit…

J'ai eu tort de tirer le sujet en direction de "l'expressionnisme" car en l'occurrence ce n'est pas cet axe qui m'interpelle dans l'utilisation de Grosz par Etienne (et d'ailleurs ce genre n'est pas une constante chez Grosz).
On peut regarder aussi beaucoup de ses travaux sous un autre jour que le "sordide". Pour ma part je trouve beaucoup de ses images quasi "livre jeunesse"dans leur traitement graphique (bien sûr bien souvent il faut se débarrasser du sujet traité).
Il y a aussi un trait (dans ses dessins) qui parfois fait songer à certains courants de la BD "ligne-claire" (son sens des visages, de la ligne épurée, du mouvement...), ou de l'illustration type "New Yorker". Otto Dix, auquel on peut le rapprocher, n'a pas ce genre d'échappées par exemple.
Bien sûr Étienne aurait pu trouver des trognes tout seul, mais là (et peut-être que la connaissance du scénario le justifierait encore plus), en utilisant ces références il fait glisser notre lecture vers un genre où la critique sociale est au premier plan, du coup la gentillesse du dessin d'Étienne se teinte d'une petite arrière pensée référentielle qui n'est pas déplaisante.
Dans les dernières planches vues, même si elles sont en couleurs, j'ai eu une pensée (grâce à la citation de "M le maudit"), pour "le dernier des hommes" ou "la rue" qui ne sont pas véritablement des films expressionnistes mais tout de même dans cette mouvance, et de plus fricotant avec les milieux du spectacle et des mondes interlopes de cette période.
Les studios d'animation ne font souvent pas autre chose que ce type d'emprunt pour construire des univers cohérents.
Le tout étant de pas tomber dans la référence systématique et inappropriée qui deviendrait lourde, ici je la trouve plutôt cohérente.

vasco

Unknown a dit…

oh no she can't sing?!? haha, thank you for the english! =)

love the atmosphere in this...the golden lights, the crowds in the theatre, the pinks and creams of the girl's outfits...awesome!